L’OSTÉOPATHIE
Prothèse totale de genou
Pourquoi une prothèse totale de genou ?
L'articulation du genou unit le fémur au tibia et intègre la patella (ou rotule). Cette articulation comporte des moyens de stabilité ligamentaires, tendineux et des amortisseurs : les ménisques. Les surfaces de glissement entre les os sont couvertes de cartilage. L'usure ou arthrose induit une détérioration du cartilage à l'origine de douleurs. D'autres causes comme les maladies rhumatismales, les nécroses des condyles (infarctus avec mort cellulaire du cartilage et de l'os sous-jacent) et certaines maladies de l'enfant peuvent induire des douleurs du genou. Lorsque ces douleurs ne sont plus soulagées par les moyens usuels (médicaments, infiltrations) et que la qualité de vie est altérée une prothèse totale de genou peut être proposée.
Type d'anesthésie et temps chirurgical
L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale, ou infiltration) pour diminuer l'inconfort post opératoire et permettre une bonne rééducation.
Une incision est réalisée sur la partie antérieure du genou en avant de la patella (ou rotule). Après ouverture de l'articulation les surfaces articulaires malades sont enlevées au niveau du fémur, du tibia et de la rotule si besoin. La prothèse est ensuite mise en place dans l'espace créé. Elle comporte trois parties : le composant fémoral, le composant tibial et l'implant rotulien (qui n'est pas mis de façon systématique). L'intervention dure environ 1 heure et demie et nécessite 2 à 3 jours d'hospitalisation.
Après l'intervention
L'appui est autorisé le jour de l'intervention après la radiographie de contrôle. Le patient s'aide de cannes anglaises ou d'un déambulateur. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faites au moment de l'intervention. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. La meilleure rééducation passe par la marche, la mobilisation du genou précoce, le renforcement du muscle de la cuisse (quadriceps). Le kinésithérapeute donnera des conseils et pratiquera certains exercices de renforcement musculaire, l'apprentissage de la marche avec les béquilles, le recours à l'application de froid sur le genou. La montée et la descente des escaliers est entreprise rapidement. L'anticoagulation orale ou par injection sera débutée après l'intervention pour un mois afin d'éviter les phlébites.
Suites habituelles avec une prothèse totale de genou
Le retour à la maison est possible à partir du 3e ou 4e jours. Le recours à un centre de rééducation n'est pas nécessaire sauf cas particulier. La reprise de la conduite automobile est possible 1 mois après la chirurgie. La pratique des activités sportives pourra être reprise 3 mois après l'intervention. Certains sports sont à privilégier: randonnée, course légère, cyclisme, natations, yoga, sport "cardio" sans impacts répétés. Les activités professionnelles sont reprises après 3 mois d'arrêt de travail.
Les risques et complications de l'intervention
La raideur : La mobilisation rapide du genou est capitale notamment lors des 3 premières semaines post-opératoires. Cette mobilisation conditionne le bon résultat de la prothèse. Si cette étape est mal réalisée le genou aura du mal à plier.
L'hématome : le site opératoire peut saigner pouvant nécessiter une évacuation de l'hématome, une transfusion ou l'administration de fer.
L'infection du matériel : il s'agit d'une complication rare pouvant nécessiter de laver la prothèse ou de la changer selon le délai de survenue. Des antibiotiques sont à prendre sur une longue période.
Lésion nerveuse, vasculaire ou tendineuse : Il s'agit d'une complication théorique rarissime. L'arrière du genou ou creux poplité est un carrefour vasculo-nerveux dont l'anatomie est bien connue des Chirurgiens Orthopédistes pour éviter toute complication.
Les thromboses : la chirurgie du membre inférieur expose à un risque de formation de caillots dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.
Le descellement : La durée de vie d'une prothèse est de plus de 20 ans. De façon rare, la fixation de la prothèse à l'os peut s'altérer à l'origine de réapparition de douleur.
Algodystrophie: il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparaît spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.
Pourquoi une prothèse unicompartimentale de genou ?
L'origine et les pathologies nécessitant la mise en place d'une prothèse unicompartimentale sont similaires à celles des prothèses totales de genou. La prothèse unicompartimentale peut être mise en place en cas d'usure isolée d'un compartiment du genou entre le fémur et le tibia (prothèse fémoro-tibiale interne ou externe) ou entre le fémur et la rotule (prothèse fémoro-patellaire). Elle nécessite des ligaments compétents et une absence de déformation trop importante du genou.
Type d'anesthésie et temps chirurgical
L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale, ou infiltration) pour diminuer l'inconfort post-opératoire et permettre une bonne rééducation.
Une incision est réalisée sur la partie antérieure du genou en avant de la patella (ou rotule) ou décalée en regard du compartiment à traiter. Après ouverture de l'articulation les surfaces articulaires malades sont enlevées au niveau du fémur, du tibia. La prothèse est ensuite mise en place dans l'espace créé. Il existe des prothèses unicompartimentales entre le tibia et le fémur et entre le fémur et la rotule (prothèse fémoro-patellaire). L'intervention dure environ 1 heure et nécessite 2 à 3 jours d'hospitalisation.
Après l'intervention
L'appui est autorisé le jour de l'intervention après la radiographie de contrôle. Le patient s'aide de cannes anglaises ou d'un déambulateur. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faites au moment de l'intervention. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. La meilleure rééducation passe par la marche, la mobilisation du genou précoce, le renforcement du muscle de la cuisse (quadriceps). Le kinésithérapeute donnera des conseils et pratiquera certains exercices de renforcement musculaire, l'apprentissage de la marche avec les béquilles, le recours à l'application de froid sur le genou. La montée et la descente des escalier est entreprise rapidement. L'anticoagulation orale ou par injection sera débutée après l'intervention pour un mois afin d'éviter les phlébites.
Suites habituelle avec une prothèse unicompartimentale de genou
Le retour à la maison est possible à partir du 3e ou 4e jours. Le recours à une centre de rééducation n'est pas nécessaire sauf cas particulier. La reprise de la conduite automobile est possible 1 mois après la chirurgie. La pratiques des activités sportives pourront être reprise 3 mois après l'intervention. Certains sports sont a privilégiés: randonnée, course légère, cyclisme, natations, yoga, sport "cardio" sans impacts répétés. Les activités professionnelles sont reprises après 3 mois d'arrêt de travail.
Les risques et complications de l'intervention
La raideur : La mobilisation rapide du genou est capitale notamment lors des 3 premières semaines post-opératoires. Cette mobilisation conditionne le bon résultat de la prothèse. Si cette étape est mal réalisée le genou aura du mal à plier.
L'hématome : le site opératoire peut saigner pouvant nécessiter une évacuation de l'hématome, une transfusion ou l'administration de fer.
L'infection du matériel : il s'agit d'une complication rare pouvant nécessiter de laver la prothèse ou de la changer selon le délai de survenue. Des antibiotiques sont à prendre sur une longue période.
Lésion nerveuse, vasculaire ou tendineuse : Il s'agit d'une complication théorique rarissime. L'arrière du genou ou creux poplité est un carrefour vasculo-nerveux dont l'anatomie est bien connue des Chirurgiens Orthopédistes pour éviter toute complication..
Les thromboses : la chirurgie du membre inférieur expose à un risque de formation de caillots dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.
Le descellement: La durée de vie d'une prothèse est de plus de 20 ans. De façon rare, la fixation de la prothèse à l'os peut s'altérer à l'origine de réapparition de douleur.
Algodystrophie: il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparaît spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.
Pourquoi une ostéotomie de valgisation tibiale ?
L'articulation du genou unit le fémur au tibia et intègre la patella (ou rotule). Cette articulation comporte des moyens de stabilité ligamentaires, tendineux et des amortisseurs : les ménisques. Les surfaces de glissement entre les os sont couvertes de cartilage. Chez certains patient l'axe de la jambe peut être anormal. Le membre inférieur prend un aspect incurvé avec la jambe partant vers l'intérieur. L'espace entre les deux genoux est important alors que les chevilles sont proches. On parle de chez ces patients de morphotype en varus. Cette déformation est à l'origine d'une usure prématurée du cartilage et du ménisque entre le fémur et le tibia vers l'intérieur du genou (compartiment fémorotibial interne). Ce tableau se traduit par des douleurs du genou. Le but de l'intervention consiste à réaxer la jambe pour éviter les douleurs et l'aggravation de l'arthrose. Ainsi, la partie interne du genou sera beaucoup moins en contrainte. Cette ostéotomie est un traitement de l'arthrose dans les formes débutantes chez un patient avec un membre mal axé. Le traitement chirurgical de l'arthrose avancée relève de la mise en place d'une prothèse de genou.
Type d'anesthésie et temps chirurgical
L'intervention est réalisée sous anesthésie générale ou en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale, ou infiltration) pour diminuer l'inconfort post-opératoire et permettre une bonne rééducation.
Une incision est réalisée sur la partie antérieure et interne du genou. Les tendons, les éléments nerveux et vasculaires du creux poplité sont protégés. L'ostéotomie consiste en une coupe osseuse réalisée en dessous de l'articulation du genou permettant une ouverture d'un espace en forme de coin. L'ouverture sera comblée par une greffe osseuse. Une plaque et des vis seront mis en place pour maintenir la correction le temps de la consolidation osseuse. La technique peut être réalisée avec des guides de coupe sur-mesure dont le résultat final a été simulé dans tous les plans de l'espace par ordinateur se basant de l'analyse du scanner propre au patient. L'intervention dure environ 1 heure. Elle peut être pratiquée dans le cadre de la chirurgie ambulatoire ou nécessiter une courte hospitalisation (un ou deux jours).
Après l'intervention
L'appui est interdit durant 6 semaines et le déplacement se fait avec une paire de béquilles. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faites au moment de l'intervention. Des séances de rééducation sont prescrites dans le but de mobiliser le genou, d'éviter son enraidissement et pour le renfort musculaire. De la glace peut être appliquée sur la zone douloureuse. Une attelle sera à porter uniquement la nuit. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. L'anticoagulation orale ou par injection sera débutée après l'intervention jusqu'à la reprise de l'appuis pour éviter les phlébites.
Suites habituelles avec une prothèse de hanche
Le recours à une centre de rééducation n'est pas nécessaire. La reprise de la conduite automobile est possible 2 mois après la chirurgie. La pratique des activités sportives pourra être reprise 6 mois après l'intervention. Les activités professionnelles sont reprises après 3 mois d'arrêt de travail.
Les risques et complications de l'intervention
La raideur : La mobilisation rapide du genou est capitale notamment lors des 3 premières semaines post-opératoires. Cette mobilisation conditionne le bon résultat de la prothèse. Si cette étape est mal réalisée le genou aura du mal à plier.
L'hématome : le site opératoire peut saigner pouvant nécessiter une évacuation de l'hématome, une transfusion ou l'administration de fer.
L'infection du matériel : il s'agit d'une complication rare pouvant nécessiter de laver la prothèse ou de la changer selon le délai de survenue. Des antibiotiques sont à prendre sur une longue période.
Lésion nerveuse, ou vasculaire : Il s'agit d'une complication rare. En cas de survenue elle peut induire une sensation d'anesthésie de la jambe, une paralysie. Un geste de chirurgie vasculaire devra être réalisé.
Retard de consolidation de la greffe ou non consolidation : Il s'agit d'une complication rare qui est aggravée par la consommation du tabac. Le tabagisme devra être arrêté au moins 6 semaines avant et après l'intervention. En cas de survenue de non consolidation, une nouvelle greffe sera réalisée en prenant de l'os du patient souvent prélevé au niveau de la crête iliaque.
Les thromboses : la chirurgie du membre inférieur expose à un risque de formation de caillots dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.
Evolution de l'arthrose : Cette technique a pour but de ralentir la formation de l'usure du genou de plusieurs années. En aucun cas elle ne guérit l'arthrose. Dans certains cas plusieurs années après l'intervention certains patients auront besoin d'une prothèse de genou.
Algodystrophie: il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparait spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.
Pourquoi une chirurgie du ligament croisé antérieur ?
L'articulation du genou unit le fémur au tibia et intègre la patella (ou rotule). Cette articulation comporte des moyens de stabilité ligamentaires, tendineux et des amortisseurs : les ménisques. Les surfaces de glissement entre les os sont couvertes de cartilage. Les ligaments croisés sont des structures situées à l'intérieur du genou. Il en existe deux le ligament croisé antérieur et le postérieur. Au décours de certains traumatismes souvent sportifs le ligament croisé peut se rompre. Le ligament croisé antérieur empêche la translation du tibia en avant par rapport au fémur et stabilise le genou sur les mouvements de rotation. Sa rupture se traduit par une sensation que le genou lâche lors de la marche (sensation d'instabilité) ou par des blocages. Tout ligament croisé antérieur rompu n'est pas d'indication opératoire puisqu'il existe des situations ou le bénéfice attendu de l'intervention n'aura aucune influence sur l'évolution du genou . Un ensemble de paramètres seront pris en compte par le chirurgien qui vous proposera l'intervention (âge, pratiques d'activités sportives et niveau de pratique, examen clinique du chirurgien).
Type d'anesthésie et temps chirurgical
L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale, ou infiltration) pour diminuer l'inconfort post-opératoire et permettre une bonne rééducation.
Cette chirurgie se réalise sous arthroscopie (avec une caméra arthroscopique) sans ouvrir l'articulation. Le prélèvement de la greffe pourra être le tendon rotulien (Technique de Kenneth Jones) ou un ou deux tendons de la cuisse (ischio-jambier : semi-tendineux et droit interne ou gracile). Le prélèvement de ces tendons est sans conséquence fonctionnelle. Une fois la greffe prélevée, elle sera préparée et mise en place dans le genou sous arthroscopie à l'intérieur de tunnels osseux dans le fémur et le tibia là où s'insérait le ligament croisé antérieur rompu.
L'intervention dure environ 1 heure ou un peu plus selon les gestes associés (retour externe, suture méniscale). Le geste est réalisé dans le cadre de la chirurgie ambulatoire.
Après l'intervention
L'appui est autorisé le jour de l'intervention après la radiographie de contrôle. Le patient s'aide de cannes anglaises. Une attelle de genou est mise en place. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faites au moment de l'intervention. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. Une attelle de genou est mise en place. Des séances de rééducation sont importantes avec un protocole de travail progressif et précis. Une anticoagulation par injection sera débutée après l'intervention pour une durée de 2 semaines pour éviter les phlébites.
Suites habituelles après la chirurgie
Le recours à un centre de rééducation n'est pas nécessaire. La reprise de la conduite automobile est possible 1 mois après la chirurgie. La pratique des activités sportives pourra être reprise 6 mois après l'intervention. Certaines activités sportives pourront être reprises avant sur conseil du chirurgien tel que le vélo, la natation ou la course à pied à partir du 4e mois. Les activités professionnelles sont reprises après un arrêt de travail allant de 1 à 3 mois selon la profession.
Les risques et complications de l'intervention
La raideur : La mobilisation rapide du genou est capitale notamment lors des 3 premières semaines post-opératoires. Cette mobilisation conditionne le bon résultat. Dans de rares cas des adhérences peuvent se former nécessitant un geste rapide pour les supprimer.
L'hématome : le site opératoire peut saigner occasionnant un hématome ou une hémarthrose lorsque le saignement siège dans l'articulation. Le genou est souvent gonflé durant plusieurs semaines après l'intervention.
L'infection du matériel : il s'agit d'une complication rarissime dans ce type de chirurgie réalisée sous arthroscopie.
Les thromboses : la chirurgie du membre inférieur expose à un risque de formation de caillots dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.
Lésion nerveuse, ou vasculaire : Il s'agit d'une complication rare. En cas de survenue elle peut induire une sensation d'anesthésie de la jambe, une paralysie. Un geste de chirurgie vasculaire devra être réalisé.
Le syndrome de loge : C'est une complication rare qui peut survenir sur les chirurgies portant sur la jambe. La pression des loges musculaires augmente comprimant les artères et les veines. Cette complication nécessite une réintervention.
La rupture du ligament greffé : Le ligament reconstruit n'est pas plus résistant que le ligament croisé d'origine. Un nouveau traumatisme peut donc provoquer sa rupture.
Algodystrophie: il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparaît spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.
Pourquoi une chirurgie de la patella?
L'articulation du genou unit le fémur au tibia et intègre la patella (ou rotule). Cette articulation comporte des moyens de stabilité ligamentaires, tendineux et des amortisseurs : les ménisques. Les surfaces de glissement entre les os sont couvertes de cartilage. L'articulation fémoro-patellaire concerne la patella qui s'emboite en avant dans le fémur (cf photo). Sur la patella se fixe en haut le tendon quadricipital, en bas le tendon rotulien, et sur le cotés les ailerons rotuliens. Le tendon rotulien assure l'union de la patella à la partie supérieure du tibia au niveau d'un relief appelé la tubérosité tibiale. La patella peut présenter deux problèmes qui vont nécessiter une intervention.
Dans le premier cas de figure il existe des douleurs en lien avec une arthrose débutante au niveau du cartilage du fémur ou de la rotule. La pression qui s'exerce entre le cartilage de la rotule et celui du fémur peut atteindre dans certains mouvements jusqu'à 20 fois le poids du corps. Le but de l'intervention et de ré-axer la rotule s'il existe une anomalie ou de diminuer la pression de cette articulation, en libérant l'aileron rotulien externe. Si l'usure est trop avancée et isolée à cette articulation une prothèse unicompartimentale ou dite fémoro-patellaire (voir prothèse unicompartimentale) pourra être proposée en cas d'inefficacité des autres traitements.
Le deuxième cas de figure est représenté par l'instabilité patellaire (ou rotulienne). Cette instabilité se traduit par une patella qui sort de son emplacement et se luxe sur le côté du genou. Un bilan doit préciser les anomalies expliquant ces luxations : insertion de la rotule sur la tubérosité tibiale trop sur le côté l'excentrant, lésion du ligament fémoro-patellaire médial, anomalie de la surface du fémur pas assez creusée.
Les solutions chirurgicales consistent à recentrer la rotule (transposition de la tubérosité tibiale), à réparer le ligament fémoro-patellaire médial (MPFL), rarement à recréer le creusement du fémur. Ces gestes peuvent être associés.
Type d'anesthésie et temps chirurgical
L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale, ou infiltration) pour diminuer l'inconfort post-opératoire.
La chirurgie de transposition tibiale : L'insertion du tendon patellaire sur le tibia ou tubérosité tibiale est coupée en forme de baguette à la scie après incision de la peau en regard. La baguette est ensuite fixée plus en dedans du genou avec deux vis.
La réparation du ligament fémoro-patellaire médial (renfort de l'aileron rotulien interne) : après courte incision sous le genou, le tendon du droit interne est prélevé et servira de greffe pour la réparation. La greffe est préparée et fixée d'un côté sur la rotule et de l'autre sur le fémur pour reconstruire le ligament fémoro-patellaire médial.
Creusement du fémur : après réalisation d'une incision en avant du genou et ouverture de l'articulation l'os en dessous du cartilage du fémur est travaillé pour recréer une surface creuse au niveau du fémur.
Après l'intervention
L'appui est autorisé le jour de l'intervention après la radiographie de contrôle. Le patient s'aide de cannes anglaises. Une attelle de genou est mise en place pour tous les gestes sauf la section isolée de l'aileron rotulien externe. En cas de geste sur la tubérosité tibiale l'attelle sera à conserver 6 semaines pour assurer une bonne consolidation osseuse. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faite au moment de l'intervention. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. Des séances de rééducation sont prescrites avec un protocole de mobilisation articulaire précis et progressif. Une anticoagulation par injection sera débutée après l'intervention pour une durée de 2 semaines pour éviter les phlébites.
Suites habituelles après la chirurgie
Le recours à un centre de rééducation n'est pas nécessaire. Pour la section isolée de l'aileron externe le repos est indiqué pour une dizaine de jours, la conduite automobile est possible au quinzième jour et il faut compter un mois d'arrêt de travail. Pour les autres gestes la reprise de la conduite est possible au début du 3e mois, un arrêt de travail de 3 mois est nécessaire. La reprise de la conduite automobile est possible 1 mois après la chirurgie. La pratique des activités sportives pourra être reprise 3 mois après l'intervention en privilégiant au début le vélo, la natation ou la course à pied à partir du 4e mois.
Les risques et complications de l'intervention
La raideur : Ce travail sera progressif pour assurer le compromis entre cicatrisation/consolidation et raideur.
L'hématome : le site opératoire peut saigner occasionnant un hématome ou une hémarthrose lorsque le saignement siège dans l'articulation. Le genou est souvent gonflé durant plusieurs semaines après l'intervention.
L'infection du matériel : il s'agit d'une complication rarissime dans ce type de chirurgie.
Les thromboses : la chirurgie du membre inférieur expose à un risque de formation de caillots dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.
Lésion nerveuse, ou vasculaire : Il s'agit d'une complication rare. En cas de survenue elle peut induire une sensation d'anesthésie de la jambe une paralysie. Un geste de chirurgie vasculaire devra être réalisé.
Retard de consolidation de la baguette osseuse ou défaut de consolidation : Cette complication est rare et peut nécessiter la reprise de la fixation en y ajoutant une greffe osseuse.
Algodystrophie : il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparaît spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.
Pourquoi une chirurgie des ménisques ?
L'articulation du genou unit le fémur au tibia et intègre la patella (ou rotule). Cette articulation comporte des moyens de stabilité ligamentaires, tendineux et des amortisseurs : les ménisques. Le ménisque est un fibrocartilage en forme de "C", situé dans le genou entre la surface articulaire du tibia et celle du fémur. Il est composé à 75 % d'eau et pour le reste de protéines (collagène, protéoglycanes, fibres élastiques). Les ménisques ont un rôle d'amortisseur et de répartiteur des contraintes du genou en augmentant la surface de glissement entre le tibia et le fémur. Ils ont aussi un rôle de lubrification de l'articulation et de stabilisation. Il existe deux grands cadres pour une chirurgie méniscale. Le premier cadre consiste en une rupture brutale du ménisque au cours d'un traumatisme à l'origine d'une lésion méniscale. Dans ce cas de figure la lésion peut être isolée ou associée à d'autres lésions du genou (ligament croisé antérieur). Le deuxième cadre consiste en un vieillissement du ménisque qui se déshydratante et dont les protéines constitutives perdent leur fonctionnalité. Le vieillissement du ménisque s'inscrit dans une usure progressive de l'articulation du genou avec constitution d'arthrose. Dans ce deux cas le genou devient douloureux, instable parfois et un épanchement de l'articulation se produit. Lorsqu'une languette de ménisque se détache, elle peut se bloquer et induire un blocage du genou. En fonction du "cadre", de la localisation et de l'aspect de la lésion méniscale, des lésions associées dans le genou, de l'âge du patient, de l'échec du traitement médical deux interventions peuvent être réalisées : la méniscectomie (retrait du ménisque malade ne pouvant pas cicatriser) ou la suture méniscale.
Type d'anesthésie et temps chirurgical
L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. La chirurgie est réalisée en ambulatoire. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale, ou infiltration) pour diminuer l'inconfort post-opératoire. Un garrot est mis en place au niveau de la racine de la cuisse et sera gonflé durant l'intervention. La chirurgie est réalisée sous arthroscopie. Le travail sous arthroscopie se fait grâce à une irrigation du genou par de l'eau stérile. Une petite incision de quelques millimètres est réalisée devant le genou de part et d'autre du tendon rotulien. Un incision permet l'introduction d'un arthroscope (mini carméra) et l'autre permet l'utilisation d'outils pour réaliser la chirurgie. En cas de méniscectomie, la lésion du ménisque est retirée en laissant un maximum de ménisque. En cas de suture méniscale, un système d'ancre méniscale ou une suture par du fil est réalisée le temps que le ménisque cicatrice. La chirurgie dure une trentaine de minutes.
Après l'intervention
L'appui est autorisé le jour de l'intervention après la radiographie de contrôle. Le patient s'aide de cannes anglaises. Une attelle de genou est mise en place pour tous les gestes sauf la section isolée de l'aileron rotulien externe. En cas de geste sur la tubérosité tibiale l'attelle sera à conserver 6 semaines pour assurer une bonne consolidation osseuse. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faites au moment de l'intervention. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. Des séances de rééducation sont prescrites avec un protocole de mobilisation articulaire précis et progressif. Une anticoagulation par injection sera débutée après l'intervention pour une durée de 2 semaines pour éviter les phlébites.
Suites habituelles après la chirurgie
Le recours à un centre de rééducation n'est pas nécessaire. Des séances de rééducation sont prescrites pour rapidement mobiliser le genou. En cas de méniscectomie l'appui complet est repris. En cas de suture méniscale une décharge sous couvert de béquilles est réalisée durant 4 à 6 semaines avec une limitation de la flexion du genou. Une attelle articulée est mise en place pour limiter la mobilisation du genou. Des soins locaux sont réalisés tous les deux jours et le fils est résorbable. Une anticoagulation est prescrite pour deux semaines au minimum ou jusqu'à la reprise de l'appui en cas de suture méniscale. Un arrêt de travail de 3-4 semaines est prescrit en cas de méniscectomie contre 2 mois pour une suture méniscale. Les activités sportives peuvent être reprises après trois mois. En cas de méniscectomie la reprise de la conduite automobile est possible une semaine après l'intervention. Pour la suture méniscale il faudra attendre la reprise de l'appui pour pouvoir conduire.
Différences entre suture méniscale ou méniscectomie dans les suites opératoires.
Les risques et complications de l'intervention
La raideur : Après l'intervention le genou peut être gonflé. Il faut rapidement le mobiliser en respectant les consignes du chirurgien pour éviter un enraidissement.
L'hémarthrose/épanchement intra-articulaire : l'articulation peut saigner occasionnant une hémarthrose ou un épanchement de sang. Lors de l'arthroscopie la chirurgie se passe en irrigant le genou d'eau stérile qui peut gonfler le genou. Ces épanchements sont temporaires et ils vont régresser et disparaître en quelques jours.
L'infection du site opératoire : il s'agit d'une complication rarissime dans la chirurgie arthroscopique.
Les thromboses : Lors de l'intervention un garrot est mis en place au niveau de la cuisse pour éviter le saignement articulaire lors de la chirurgie. Une formation de caillots sanguins dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire est possible. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.
La lâchage de suture méniscale : lorsque la lésion est trop ancienne, ou mal vascularisée ou au décours d'un nouveau traumatisme la suture méniscale peut lâcher. Des douleurs peuvent réapparaitre. Il se discute alors de réaliser une méniscectomie.
Algodystrophie : il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparaît spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.
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