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L’OSTÉOPATHIE

La hanche
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Pourquoi une prothèse totale de hanche ?

L'articulation de la hanche ou coxo-fémorale est une articulation profonde unissant le bassin au fémur. Les surfaces de glissement entre la tête fémorale et le cotyle du bassin sont couvertes de cartilage permettant un glissement sans douleur. Cette articulation peut être touchée par une usure du cartilage, un traumatisme ou une maladie qui conduit à une déformation de la tête fémorale et à l'altération du cartilage articulaire. Plusieurs causes peuvent induire une altération de cette articulation comme l'arthrose (coxarthrose), des séquelles de traumatismes anciens (fractures du cotyle), des maladies rhumatismales, l'ostéonécrose de la tête fémorale (défaut de vascularisation de la tête fémorale avec différentes causes : excès de triglycérides sanguins, prises corticoïdes au long cours, l'abus d'alcool, la drépanocytose).

Lorsque la hanche est trop altérée, que le retentissement fonctionnel sur la vie de tous les jours est important et que plus rien ne soulage les douleurs, l'indication d'une prothèse totale de hanche trouve sa place.

Type d'anesthésie et temps chirurgical

L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou plus rarement en endormant le bas de corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale) pour diminuer l'inconfort post opératoire.

Il existe deux voies d'abord dont le choix est déterminé par la morphologie du patient : la voie antérieure et la voie postéro-externe. Dans la  majorité des cas la voie antérieure sera réalisée. La voie antérieur passe entre les muscles en les respectant. L'incision mini-invasive est réalisée en avant de la hanche et sur le côté. L'incision pour la voie postérieure est localisée en arrière de la hanche. Le col fémoral est coupé permettant le retrait de la tête fémorale arthrosique. La partie du bassin (appelée cotyle) est préparée tout comme le fémur pour recevoir la prothèse. La prothèse comporte deux parties ; une cupule implantée dans le bassin et la tige fémorale avec sa bille (ou tête) implantée dans le fémur. La bille s'articule avec la cupule pour former la nouvelle articulation prothétique. L'intervention dure environ 1 heure et nécessite 3 jours d'hospitalisation. 

Après l'intervention

L'appui est autorisé le jour de l'intervention après la radiographie de contrôle. Le patient s'aide de cannes anglaises ou d'un déambulateur. La douleur est soulagée par la prise de médicaments et par les anesthésies complémentaires faites au moment de l'intervention. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau. La meilleure rééducation passe par la marche que réalisera le patient. Il est aidé par le kinésithérapeute qui donnera des conseils et pratiquera certains exercices de renforcement musculaire. La montée et la descente des escaliers est entreprise rapidement. L'anticoagulation orale ou par injection sous cutanée (cuisse ou ventre) sera débutée après l'intervention pour un mois afin d'éviter les phlébites.

Suites habituelles avec une prothèse de hanche

Le retour à la maison est possible à partir du 3e ou 4e jours.  Le recours à un centre de rééducation n'est pas nécessaire sauf cas particulier car la meilleure des rééducations est la reprise des activités et notamment la marche. La reprise de la conduite automobile est possible 1 mois après la chirurgie. La pratique des activités sportives pourra être reprise après l'intervention. Certains sports sont déconseillés (football, rugby, sport de combat ou parachutisme). La marche, la course à pied sur terrain plat, le vélo, la natation, les activités cardio, le yoga, la danse peuvent être repris sans soucis. Les activités professionnelles sont reprises après 3 mois d'arrêt de travail.

Les risques et complications de l'intervention

L'hématome : le site opératoire peut saigner pouvant nécessiter une administration de fer ou rarement une transfusion.

L'infection du matériel : il s'agit d'une complication rare pouvant nécessiter de laver la prothèse ou de la changer selon le délai de survenue. Des antibiotiques sont à prendre au décours.

Compression nerveuse : les nerfs entourant la hanche peuvent être comprimés induisant une perte de sensibilité temporaire. Par voie postérieure le nerf exposé est le nerf sciatique.

Les thromboses : la chirurgie du membre inférieur expose à un risque de formation de caillots dans les veines des jambes pouvant migrer jusqu'à la circulation pulmonaire et induire une embolie pulmonaire. La prescription des anticoagulants permet d'éliminer ce risque.

L'inégalité de longueur : Cette inégalité peut exister avant l'intervention. Le réglage millimétrique n'est pas possible. Cependant la planification de la prothèse et le contrôle au moment de l'intervention de la longueur des membres par voie antérieure expose à de très rares gênes.

La fracture per-opératoire: Cette complication peut survenir chez des patients à l'os très fragile et peut concerner le fémur ou le bassin. Dans les très rares cas ou une fracture surviendrait l'appui peut être différé de 4 à 6 semaines.

La luxation : cette complication est rare. Il s'agit du déboitement de la prothèse. La situation est plus à risque les 6 premières semaines lorsqu'une voie postérieure est réalisée, le temps que les structures musculo-tendineuses cicatrisent. Le kinésithérapeute vous expliquera certains mouvements à éviter le premier mois si vous avez été opéré par voie postérieure. La voie antérieure expose moins à ce risque.

Le descellement: La durée de vie d'une prothèse est de plus de 20 ans. De façon rare, la fixation de la prothèse à l'os peut s'altérer à l'origine de réapparition de douleur.

Algodystrophie: il s'agit d'un phénomène douloureux chronique dont l'origine n'est pas entièrement élucidée. Cette complication peut survenir après un traumatisme, une fracture, une entorse ou une chirurgie. Le phénomène évolue par des épisodes de gonflement et de rougeur. L'algodystrophie disparait spontanément comme elle est apparue en un an ou parfois plus. Son traitement consiste en la prise en charge de la douleur par différents moyens combinés et en un accompagnement du patient.

Risques
Reprie PTH

Pourquoi faut il changer une prothèse totale de hanche ?

Dans l'immense majorité des cas la durée de vie d'une prothèse totale de hanche est de plus de 20 ans. Une cause de changement de prothèse totale de hanche est l'usure d'un composant de la prothèse appelé le polyéthylène.  Avec l'essor des nouveaux matériaux cette usure est rare. Le descellement est une autre cause de reprise; il s'agit d'une altération rare de la fixation de la prothèse à l'os. Parmi les autres causes on note l'infection et les fractures autours de la prothèse.

Type d'anesthésie et temps chirurgical

L'intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie générale ou plus rarement en endormant le bas du corps par une rachianesthésie. Une anesthésie complémentaire pourra être réalisée par l'anesthésiste (anesthésie locorégionale) ou par le chirurgien (anesthésie locale) pour diminuer l'inconfort post opératoire.

La reprise chirurgicale se réalise par voie postéro-externe (cicatrice au niveau de la fesse). Le principe de l'intervention consiste à retirer toute la prothèse ou uniquement le composant altéré. Il est donc possible de changer la pièce dans le bassin (Cupule), ou la tige ou les deux selon le cas de figure puis de remettre un composant neuf. En cas de besoin la chirurgie peut nécessiter de greffer de l'os au niveau du bassin et/ou de mettre en place une armature complémentaire de soutien de la cupule. Dans certains cas la tige peut être difficile à retirer et nécessite une fémorotomie (ouverture du fémur qui sera refermé après l'intervention). Une nouvelle tige fémorale plus longue dite "de reprise" peut être nécessaire. La durée opératoire est variable selon le geste réalisé de 1 à 3h selon que l'on change un composant ou toute la prothèse.

Après l'intervention

Si le changement est simple les suites opératoires s'apparentent à celles d'une prothèse totale de hanche de première intention. L'appui est dont autorisé immédiatement et la rééducation peut être débutée. La sortie d'hospitalisation peut alors être possible en fin de semaine. Si la reconstruction à été plus conséquente la marche se fait en déchargeant le poids du corps avec une paire de cannes anglaises durant une période de 6 à 12 semaines (reconstruction cotyle vs reconstruction fémorale). Une anticoagulation est prescrite jusqu'à la reprise de l'appui pour éviter les phlébites. Des soins locaux sont réalisés par l'infirmière tous les deux jours. Le fils est résorbable et non visible car caché sous la peau.

Suites habituelles avec une prothèse de hanche

Le retour à la maison est possible à partir 4e jours.  Le recours à une centre de rééducation n'est pas systématique. La reprise de la conduite automobile est possible 2 mois après la chirurgie. La pratiques des activités sportives douces pourront être reprises 3 mois après l'intervention. Les activités professionnelles sont reprises après 3 mois d'arrêt de travail. En cas d'appuis interdit, ces délais seront allongés.

Les risques et complications de l'intervention

Ces risques ne sont pas spécifiques à cette intervention. On retrouve les mêmes complications que pour une prothèse totale de hanche de première intention.

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